Croiser les regards avec des professionnel.les d’autre champ de compétence est primordial dans ma pratique. Cela permet de donner une autre dimension aux ateliers bébés et de mieux en comprendre les rouages !
J’ai demandé son avis à Pascale Dellavalle, psychomotricienne sur l’intérêt des ateliers peinture comestible avec bébé.
Pascale Dellavalle exerce comme psychomotricienne depuis 1984. Elle travaille actuellement dans un camsp spécialisé surdité et troubles du langage, auprès d’enfants de 0 à 6 ans.
Elle est aussi la co-autrice du livre “Rééducation vestibulaire des enfants sourds en psychomotricité” aux éditions Tom Pouce.
Pascale travaille auprès d’enfants présentant des troubles de l’oralité alimentaires en complémentarité de l’orthophoniste.
Les objectifs :
Dans le cadre de son travail, Pascale a testé l’activité peinture libre et comestible comme je la mets en place lors des ateliers.
Nous avons pu échanger sur les intérêts pour les enfants ayant des troubles de l’oralité :
Cela va permettre de surmonter des difficultés tactiles pour les enfants confrontés à cette problématique. Et ceci en appui sur la présence parentale, l’imitation et les interactions avec les copains/copines, l’accompagnement rassurant et stimulant du professionnel.le.
Le jeune enfant va pouvoir patouiller dans des matières collantes, humides telles que la peinture comestible.
L’intérêt est qu’il peut la toucher en contact direct avec les mains ou d’autres parties du corps, voire la goûter.
Il va vivre l’expérience de la trace laissée sur le grand espace de la feuille qu’il peut investir à souhait.
Il va aussi manier différents supports de matières variées telles que les éponges, les rouleaux, les pochoirs, les pinceaux de différentes tailles et petites brosses.
Des contenants de formes et de volumes différents seront à sa disposition afin de d’expérimenter les transvasements, les notions de quantité, le dedans, le dehors.